A l’AFDER nous nous réjouissons que de telles opérations existent et nous les encourageons. Ce qui nous fait question, c’est pourquoi il n’a a pas de dépendants en rétablissement qui accompagnent chaque conférence et chaque présentation dans les écoles et nous savons à l’AFDER que des dépendants en rétablissement ça ne manque pas et ça ne vous couterait pas beaucoup plus chère… Bravo quand même pour le message clair : « L’addictologie n’est pas une question de volonté et si il y a une seule chose à retenir aujourd’hui, c’est que ce n’est pas un vice non plus. C’est une maladie neurologique. Toute personne qui fume, qui a un problème d’alcool ou avec les jeux est un malade ».
Une cinquantaine de personnes s’est retrouvée ce mardi après-midi dans la salle de conférence du Carré d’Art pour venir écouter, de 14h30 à 16h30, deux professeurs du CHU de Nîmes. En partenariat avec le pôle de Promotion Santé de la ville de Nîmes, Rémy Targhetta et Méissa Nekaa ont abordé différentes addictions : la cyberaddiction, l’alcool, le cannabis et les drogues en général. Mais avant d’entamer leurs exposés, très vivants et interactifs puisqu’ils permettaient à chacun de poser ses questions, Méissa Nekaa a tenu à rappeler un point primordial : « L’addictologie n’est pas une question de volonté ». Et son confrère d’ajouter : « S’il y a une seule chose à retenir aujourd’hui, c’est que ce n’est pas un vice non plus. C’est une maladie neurologique. Toute personne qui fume, qui a un problème d’alcool ou avec les jeux est un malade ».
Les conférenciers-médecins ont ensuite expliqué en quoi consistent les différentes drogues, leurs causes, le pourquoi et comment on peut lutter contre l’addiction. Ils ont enfin rappelé des chiffres tragiques comme celui de l’alcool : 48 000 morts chaque année. Un chiffre qui justifie amplement, s’il en était besoin, de telles conférences.