L’addiction est une maladie

En revanche, c’est toujours un sujet conscient qui prend l’initiative de consommer une substance ou de jouer. S’il en résulte une addiction, celle-ci est toujours la conséquence de sa décision, quand bien même la dépendance lui ôte désormais toute capacité de choix.

La réalité est que les personnes aux prises avec une addiction avaient perdu leur liberté fondamentale de vivre leur vie comme bon leur semble. Et l’une des choses les plus gratifiantes que j’aie jamais faites dans ma vie professionnelle a été de leur permettre de retrouver cette liberté.

Aujourd’hui, la recherche a montré que l’incapacité d’une personne addicte à s’abstenir de consommer de l’alcool ou d’autres drogues – ou à jouer à des jeux de hasard – est avant tout liée à un dysfonctionnement du cortex préfrontal.

Il s’agit de la partie de notre cerveau chargée de ce que les scientifiques appellent les fonctions exécutives, c’est-à-dire les fonctions associées avec tout ce qui fait de nous des êtres humains. Gérer le temps et l’espace, évaluer notre environnement, différer une récompense, ou encore exprimer notre personnalité.

Chez les personnes aux prises avec ces problèmes, la difficulté est liée à la réponse du cerveau, privé de son comportement ou de sa drogue favorite, face au stress. Cette réponse se traduit le plus souvent par des émotions foncièrement négatives, voire un sentiment de désarroi le plus absolu.

A l’Afder nous organisons des sessions d’information et de formation aux conduites addictives et à la réduction des risques.

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