Un dossier portant sur l’importance de l’échange de seringues dans les pharmacies dans la lutte contre les ITSS pour les utilisateurs de drogues par injection (UDI) vient d’être publié dans le bulletin de l’Ordre des pharmaciens du Québec, L’interaction.
L’article rappelle que si la prévention du VIH demeure une priorité chez les UDI, c’est la lutte contre le virus de l’hépatite C (VHC) qui représente le plus grand défi car l’épidémie est fulgurante chez cette population.
Au Québec, plus de 2 millions de seringues sont remises annuellement aux centres d’accès au matériel d’injection (CAMI) par les agences de santé et de services sociaux. De ce nombre, 15 % des seringues ont été remises par des pharmacies en 2012-2013, comparativement à 18 % en 2010-2011. L’auteur mentionne que des données de recherche démontrent que plusieurs UDI préfèrent obtenir des seringues en pharmacie, pour plus d’anonymat et d’accessibilité en termes de lieu et d’heures d’ouverture. Par ailleurs, pour les UDI qui ne sont plus en lien avec le réseau de la santé, le pharmacien peut représenter une porte d’entrée.
Des informations pour les pharmacies qui souhaitent devenir CAMI ainsi que des pistes pour faciliter le service auprès des UDI sont aussi disponibles dans le dossier.
Pour en savoir plus, consultez l’article en ligne sur le site de l’Ordre des pharmaciens du Québec (en français, 6 pages).
Référence :
Cloutier, R. (2013). Lutte contre les infections transmissibles par le sang liées à l’injection de drogues : remettre des seringues, un geste simple qui peut sauver des vies. L’interaction, 3(1), 6-11.