S’interroger aujourd’hui sous ce titre sur la place et l’image de l’entourage auprès du système de santé mentale reste très en deçà de la réalité de la maltraitance subie par les familles.
En témoignant au plus près de notre parcours j’essaye de restituer l’intolérable de notre vécu.
Il ne suffit pas de faire mieux connaitre les Commissions Des Usagers.
A la hauteur de cette promesse de changement de paradigme, il faut mettre en œuvre cette alliance des professionnels et des proches pour prendre soins de tous au mieux.
Tout proche attaché à la personne malade souhaitant lui apporter son aide doit recevoir du soutien et être accompagner pour devenir un interlocuteur incontournable, un aidant reconnu par tous et ce quelles que soient les maladies et les disciplines.
Accompagner le projet de vie des patients c’est aussi accompagner l’entourage et préserver la vie familiale.
C’est l’initiative d’une dynamique collaborative impulsée au plus haut niveau et mise en œuvre par toutes les responsabilités médicales qui permettra l’implication des familles, de l’entourage et des pairs dans l’accompagnement des parcours de soins.
Obtenir une dotation de moyens à la hauteur du changement à mettre en œuvre et pour cela faire crescendo entendre nos voix d’usagers engagés.
Dénoncer la réalité de l’état des lieux et les pertes de chances alors même que tous les possibles sont connus, expérimentés et depuis longtemps exposés par des intervenants étrangers dans de multiples colloques.
L’Afder, association de patients et des leurs familles, témoigne aussi du manque d’implication du secteur publique comme du privé.
« Quels freins à l’implication de l’entourage » serait aujourd’hui le titre d’un dossier bien plus pertinent.