Dans 63% des CAARUD de France on a connaissance de pratiques d’usage au sein même des structures.
Depuis l’élargissement de la RdR aux CSAPA, qui a généralisé l’accompagnement des consommations avec la distribution de matériel de réduction des risques, et la vague de substitution, il apparaît qu’il y a une banalisation de la consommation. Une sorte de logique est acceptée que la mission d’un dispositif dédié aux personnes qui consomment des produits psychoactifs soit réalisée par des pairs qui consomment.
Qu’en ait-il des enjeux cliniques et institutionnels pour les équipes et les personnes accueillies. Il faudrait un cadre clair et partagé, en équipe, avec les usagers.
À l’Afder, le rétablissement est dans l’ADN de l’accompagnement, ce qui n’empêche en rien d’orienter les patients et familles vers les structures qui répondent aux désirs des patients.
L’exemple est, et reste pour nous, l’objet de toutes les motivations. Un pair aidant en rétablissement de par son expérience et par ce qu’il démontre donne l’envie et l’espoir que c’est possible.
Le rétablissement ne veut pas dire abstinence total. Le rétablissement c’est la possibilité d’être stabilisé médicalement et de vivre une vie de progrès au sein de la société.
OT-2021.